Aujourd’hui les contours de la Côte d’Azur, notamment dans sa partie occidentale, sont flous. Pour les “Azuréens”, les purs et durs, la frontière est axée autour d’une ligne Monaco-Nice-Cannes où Saint-Tropez est toléré.
Le magazine Géo décrit la Côte d’Azur comme le rivage méditerranéen qui court sur 200 kilomètres de Bandol à Menton. Le Guide du Routard a publié une carte qui englobe les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Le Larousse est revenu quant à lui à la définition donnée par Stéphen Liégeard, toute la côte comprise entre la frontière italienne et la station balnéaire la plus proche de Marseille, Cassis…
Cette limite est si floue que les français ont du mal à s’y retrouver : selon un sondage réalisé en 2009, près de la moitié des personnes interrogées pensent que l’expression « Côte d’Azur » désigne le département du Var, devant celui des Alpes-Maritimes…
Mais cela n’a aucune importance ! L’appellation reste attachée à la vision mythique et paradisiaque voulue par son inventeur à la fin du XIXème siècle. Ne vient-on pas ici, consciemment ou inconsciemment, à la recherche de ce paradis perdu décrit par Stéphen Liégeard ?