“Diamant parfumé”, “perle noire”, “belle ténébreuse” ou encore “l’impératrice souterraine”, les surnoms ne manquent pas pour décrire l’intensité exquise de ces arômes et l’aura mystérieux qui entoure depuis des siècles déjà, ce champignon tantôt vénéré, tantôt diabolisé.
Qualifié “de champignons du diable” par l’Eglise tout au long du Moyen-Age, elle se ravise bien vite et autorise sa célébration, via “une messe aux truffes”, célébrée chaque 3ème dimanche de janvier, en hommage à Saint-Antoine, le patron chrétien des trufficulteurs et du diamant noir. A cette occasion, lors de la quête, la corbeille se remplit de belles truffes ensuite vendues aux enchères à l’issue de l’office !
En France, c’est François Ier qui rend le 1er hommage à ce champignon aussi exceptionnel que mystérieux. On dit que la saison venue, il ne manquait jamais d’en offrir un panier à sa maîtresse…