Présentation
Très tôt, une présence humaine est attestée par la découverte d'abris sous roche, la plaine étant marécageuse et insalubre. A l'Antiquité, l'assainissement de celle-ci permet l'installation de la population le long de la voie Aurélienne. Suite à l'instabilité politique et à l'insécurité du début du Moyen Age, un premier castrum d'environ deux hectares ceinturé par un rempart s'établit à l'emplacement de l'actuelle église Saint Sauveur au XIe siècle. A partir de 1222, la ville prend de l'importance, le Consulat de Brignoles passant sous la tutelle des Comtes de Provence. Le bourg s'entend et une deuxième enceinte est alors construite. En 1481, lorsque la Provence est rattachée au royaume de France, Brignoles devient chef-lieu de viguerie (subdivision administrative du royaume). A la fin XVIe siècle, alors que le Duc d'Epernon est nommé gouverneur de la Provence et qu'il y établit son quartier général, la construction d'un troisième rempart est entreprise. L'urbanisation se développe alors. Après la Révolution, Brignoles devient chef-lieu du département du Var de puis Sous-préfecture. La ville devient alors très prospère : des grandes voies de communication sont aménagées et une gare est construite. Au début du XXe siècle, l'économie se renforce avec le développement des mines de bauxite exploitées sur l'ensemble du bassin brignolais... De nombreuses corporations se sont coutoyés dans les rues médiévales. Le cadastre de 1639, cite divers métiers exercés dans la ville : cordonnier, apothicaire, serrurier, cardeur de laine, tisseur à toile, charpentier, procureur, avocat, écuyer, maçon, meunier, maître des postes, fournier, muletier, marchand,. tailleur, coutelier, médecin, chirurgien, potier, papetier, orfèvre, menuisier... Puis l'industrie met en activité des usines blanchissage, des fabriques de savons, de cuir et de maroquins, des fabriques de soies... A la fin des années 1870 jusqu'aux années 1990, le pays brignolais est un grand centre d'exploitation de la bauxite...
Visite libre